Le mercredi 3 mai, une petite équipe constituée d’Olivier, Stéphane et les jeunes stagiaires de l’écocentre de Laboule s’est rendue à l’une des sources qui approvisionne la commune en eau potable. À l’aller, le petit groupe a emprunté le “chemin des pompiers” sous le soleil, jusqu’à l’embranchement qui mène à la source. Première mission pour le groupe de jeunes : déblayer le chemin des pierres qui empêchent la voiture de maintenance de monter. C’est alors toute une stratégie qui se met en place pour que la vingtaine de participants ne s’assomme pas mutuellement ! Les adolescents et jeunes garçons étaient en amont et déplaçaient les plus grosses pierres, tandis que les plus petits, dont le benjamin n’avait que 7 ans, avaient la responsabilité d’harmoniser la pente en enlevant les plus petites pierres. Une occasion de mesurer une partie de l’énergie nécessaire au maintien de cet élément vital qu’est l’eau.
Combien de pierres ont volé dans les airs dans une ambiance joyeuse et ludique ? Environ 3000 d’après nos calculs scientifiques ! C’est à qui lancera le plus loin en touchant la pierre de l’autre. En une heure le groupe est arrivé à la source, lieu de rafraîchissement bien mérité et de pique-nique.
La seconde mission relevée par les stagiaires de l’écocentre fût de désherber, sous la supervision d’Olivier, les abords de la source d’une multitude de framboisiers sauvages. À nouveau, ce fût un bel exemple que l’union fait la force, puisque quelques minutes suffirent à faire place nette.
Une fois les gourdes remplies, Olivier peut redescendre au village de Laboule tandis que l’équipe de l’écocentre continue vers le plateau et ses panoramas grandioses pour ensuite rentrer en passant par la très belle forêt de hêtres.
Cet effort collectif fût aussi l’occasion d’apprendre comment se fait le nettoyage du point de captage et du départ du réseau pour ne pas avoir besoin de traiter l’eau au chlore, quelles sont les analyses de traitement des eaux et leurs périodicité, comment s’est fait le choix de cette source (par exemple, une source proche de celle où le groupe se trouvait était trop chargée en aluminium), comment l’eau arrive dans chaque habitation de la commune grâce à la gravité naturelle et l’entretien d’un réseau d’une vingtaine de kilomètres de canalisations, comment est géré le trop plein d’eau et la pression que cela engendre, etc. Une couleuvre, de nombreux lézards, des buses curieuses, un couple de faucons virevoltants, des myriades de sauterelles ont aussi accompagné cette pérégrination. Rendez-vous est pris pour une autre source, certainement cet été, pour enlever des pierres mais aussi et surtout pour continuer ce lent apprentissage de la conscience des biens communs.
C’est au bar du village que s’achève la journée, en compagnie de Mme la Maire et d’une partie de son équipe. Un grand merci à la mairie et à Olivier d’avoir donné aux enfants l’opportunité de vivre un tel moment de partage et de solidarité !
L’ETE INDIEN – SEPTEMBRE 2020 Récoltes du potager et transformations au programme pour cette semaine de septembre en petit comité. Le jardin commence à prendre son habit d’automne, et les tomates ont bien rougies.Haricots, tomates, courges, patates, aubergines, sont au rendez-vous.
Les confitures de raisin vous attendent !
ETE 2020
Alors nous y voilà enfin, aux stages d’été !
Après la période
si particulière que fut le printemps 2020, la possibilité de
maintenir les stages fut un soulagement pour l’écocentre, qui
s’impatientait de pouvoir de nouveau accueillir la vie !
L’été comme
chaque fois, fut l’occasion de partager des moments de vie en
commun précieux, où la solidarité et la responsabilité peuvent
s’éprouver à chaque instant et se construire entre les êtres.
STAGE ARTS MARTIAUX et Nature ENFANTS
Quel bonheur de les
voir courir, jouer, s’émerveiller, apprendre, se soutenir et
grandir ensemble !
L’appel de la
nature est fort, et l’effet de l’environnement préservé et
stimulant se lit sur les visages.
Les plus grands
accompagnent les plus jeunes pour des ateliers : Cabanes, tir à
l’arc, fabrication de bâtons. Atelier d’improvisations
musicales, chansons, furent également à l’honneur.
Nous avons eu
l’occasion de nourrir dans la salle des fêtes le souffle des arts
vivants, concert !
Ici tout bouge et se
transforme, sous l’œil bienveillant de la montagne.
La salle des fêtes
installée pour le tir à l’arc se transforme en quelques minutes
en salle de concert, grâce au fourmillement des bonnes volontés
présentes.
Le Dojo devient un
endroit de projection de films et nous partageons les repas colorés
de la lumineuse Claire, qui veille au grain sur les estomacs pleins
d’aventure.
Le grand événement
de la semaine fut l’inauguration du four à pain, grâce à Zaur.
Papa d’un enfant qui participait au stage et venu en tant
qu’accompagnateur, et de formation boulangère, ce sont les yeux
émerveillés qu’il a découvert l’existence du four à pain de
l’écocentre. Avec persévérance et patience, il a passé la
semaine à nettoyer et assainir le four afin de pouvoir le remettre
en route pour effectuer de nouveau des cuissons. Plusieurs feux et
grattages des pierres furent nécessaires pour la mise en chauffe,
mais les pizzas cuites au feu de bois furent une récompense sans
mesure !
Merci Zaur !
STAGE JUJITSU
Retrouvaille des
tatamis après de longs mois d’abstention, l’équipe de la
semaine de Jujitsu n’était pas en reste quant au fait de rendre au
Dojo de l’écocentre le lustre de ses tatamis.
La dynamique de
groupe était au rendez-vous, et l’énergie qui s’en dégage nous
inspire fortement.
Aussi, lorsqu’une
idée est attrapée au vol par l’envie et le travail d’équipe,
le résultat peut devenir une merveille.
Un jeu de go, à
l’échelle de la maison, a été fabriqué de toutes pièces avec
des chutes de bois, et les pions d’argile ont été patiemment
façonnés et peints à la main.
La projection de la
semaine nous a permis de partage un documentaire sur la danse. Les
liens avec les arts martiaux, et les lois du corps au sein des
disciplines ouvrirent de beaux échanges. Nous souhaitons partager
également vous le documentaire que Claire nous a fait découvrir :
GAGA
STAGE QI GONG
La semaine de Qi
Gong fut rythmée par la naissance de l’atelier de Poterie, qui
n’attendait plus que son four, arrivé la semaine précédente !
Le tour, les émaux,
la terre, le feu et l’eau. Les éléments réunis autour d’une
pratique ancestrale.
Florence et son
senseï, Misaki, venue à Laboule spécialement pour lancer la
première utilisation du four n’ont pas chômé ! Elles ont
fourni en une semaine les efforts qui en prennent habituellement le
triple : la première chauffe à vide, la première cuisson
biscuit, et la cuisson des émaux.
Art de l’incertitude
et de la surprise, la cuisson au four à gaz a livré ses merveilles.
Toutes les personnes
présentes cette semaine ont été invitées à façonner une pièce
pour cette occasion, pour un résultat collectif plus
qu’enthousiasmant !
STAGE YOGA
La pratique était
intense et diversifiée pour les yogis studieux et heureux
d’apprendre et d’approfondir leurs connaissances. La semaine fut
rythmée par des propositions diverses de la part d’Eléonore :
pratiques au Dojo le matin, et différentes approches de la
méditation en fin de journée, à l’issue des après-midis libres.
Baignades, balades, lectures et rencontres furent au rendez-vous.
L’occasion de se
reconnecter à la nature et à un rythme bien différent des villes !
La semaine a pu se
clore autour d’une fête dans le jardin, après le traditionnel
marché des producteurs et artisans locaux, et accompagné d’un
concert des musiciens de l’écocentre !
L’ETE DES RUCHES DE L’ECOCENTRE
Issue du fruit d’un
maillage entre la volonté de transmettre et la volonté d’apprendre,
d’accueillir et préserver une biodiversité au sein de la nature
environnante, l’adoption de ruches à l’écocentre a pu se
concrétiser.
Une ruche peut
accueillir jusqu’à 50 000 abeilles. 5 ruches ont été installées
au printemps dernier, et voici 250 000 nouvelles habitantes, à la
lisière de la forêt et du jardin.
La première récolte
de miel a eu lieu à la fin de l’été, et 50kg de miel ont été
mis en pot.
Février 2020 – Semaine Yamabushis
Les semaines Yamabushis sont l’occasion de partir à la rencontre. A la rencontre de la nature, à la rencontre de soi, à la rencontre des autres. La synergie de l’écocentre fait que l’on y rencontre tout au même endroit, et que l’émerveillement d’enfant face à la beauté rencontre l’adulte qui souhaite devenir meilleur, et ils s’entendent bien ! C’est l’occasion de vivre et de grandir ensemble, avec les autres, et de jouer, comme de grands enfants, aux jeux des forêts. Leurs mystères s’ouvrent peu à peu, au fur et à mesure de nos visites, mais restent bien invisibles si l’on ne les cherche pas !
Ps : La musique fut encore bien présente cette semaine là ! Se trame-t-il quelque chose pour cet été ? Au son des guitares, des flûtes, de la trompette et des oiseaux rieurs…
Nouvel an 2019-2020
Les retrouvailles de fin d’année ont un goût de fête et de renouvellement. L’occasion de passer un temps reposé ensemble, la tête dans les étoiles, et de faire le bilan des douze mois écoulés, portés par la douceur du temps partagé, et surtout, la magie des paysages à couper le souffle !
Merci à d’Hélène pour ses superbes photographies.
Automne 2020 – Stage Arts Martiaux et Nature enfants
Nous retrouvons les enfants pour le stage si particulier d’Automne, car il annonce aussi une fête à un moment particulier, Halloween, toujours vécu avec grand amusement et excitation par les enfants !
L’occasion pour nous de réitérer l’expérience de fabrication de masques en plâtre et déguisements en tous genres, de boken (bâtons de pratique) pour la plus grande joie des enfants !
Cette semaine fut également marquée par la musique, les guitares passent et résonnent, et la musique rythmée sonne dans la maison, surtout lors de la sortie de table, où nous nous activons tous à la vaisselle, qui devient alors une vraie partie de fête !
Le temps fut clément et la lumière magnifique, l’occasion donc de belles balades, et d’un bain en rivière pour les plus audacieux !
L’occasion de fêter un anniversaire aussi, de partager la joie d’être ensemble ! Et l’écocentre s’est doté d’une calade, à la romaine, pour parfaire l’entrée côté four à pain !
Rétrospective de l’été 2019 à l’écocentre de Laboule
Stage Yoga et Nature
Dernière semaine de stage, c’est la semaine yoga, en présence d’Eleonore Didier, chorégraphe performeuse et professeure de yoga.
C’est une atmosphère à la fois studieuse mais détendue : Après deux séances de pratique, matin et soir, on se balade l’après-midi, ensemble ou seuls. En attendant, le chantier de reconstruction du mur avance bien avec Barry et les garçons ! Après cette journée bien rempli, c’est l’heure de se consoler allègrement autour d’un apéritif sous la glycine.
Le dernier soir, on danse tous ensemble pour clore ce stage, mais aussi une très belle saison à Laboule. La nuit nous couve, les arbres écoutent, les étoiles nous regardent.
Merci aux stagiaires, aux woofers, à la maison, à l’Ardèche.
Et surtout …
A bientôt !
Stage jujitsu et nature
Nous disons aurevoir à nos amis belges en woofing depuis deux semaines parmi nous, et les remercions pour leur précieuse présence. Après ce tourbillon, difficile de ne pas laisser l’atmosphère générale retomber dans le calme.
Il nous faut accueillir les nouveaux arrivants, trouver un nouveau rythme à insuffler à cette troisième semaine. D’autant que les stagiaires sont peu nombreux et sont tous déjà venus : une équipe jeune qui se connait déjà.
Grande nouveauté pour cette semaine : Barry et Asana, deux apiculteurs en formation viennent nous rencontrer pour monter le futur projet de rucher à l’écocentre en collaboration avec Maurice, l’apiculteur de Laboule. Grâce à eux, une partie du groupe peut assister à l’extraction du miel pendant une après-midi. Ils partagent avec nous les excursions baignade, les ballades et, pour Barry, une ou deux séances du Jujitsu bien musclées.
Stage enfants Arts Martiaux et Nature D’un coup, la maison déborde d’enfants. Nous venons de basculer sur une toute autre dynamique ; ça court, ça crie dans tous les sens, nous voilà désormais au complet pour débuter la semaine dédiée aux enfants.
Pendant que les petits kimonos blancs pratiquent au dojo pendant plusieurs heures le matin, notre équipe de valeureux travailleurs continue les aménagements (escalier devant le dojo, mur derrière l’atelier de poterie, calade), tandis que la cuisine tourne à plein régime pour sa tablée d’affamée. La lessive sèche doucement au soleil et les cigales chantent.
Après un repas très sonore, l’ensemble du groupe se met en marche pour descendre se rafraîchir à l’un des quelques points de baignade : en voiture pour les plus petits, au trot pour les grands. Parfois on profite d’après-midis calmes à l’écocentre : Stéphane supervise l’atelier de création de bokken, au dojo on fabrique des masques moulés sur le visage de chacun, on sculpte aussi de petits netsuke dans l’argile.
l’intégration de chacun, et l’entraide entre les plus âgés et les plus jeunes.
En fin de semaine, notre joyeuse troupe prend son départ pour la grande balade dans les montagnes.
Nous pique-niquons sous le regard des grands hêtres de la forêt. Au pied de ces entités solennelles que les petites mains escaladent et explorent, les enfants construisent des cabanes.
Une partie du groupe redescend ensuite à Laboule tandis que les plus grands montent jusqu’aux hauteurs pour dormir à la belle étoile. Sur les plateaux le ciel est large, et nos visages barbouillés de soleil se dénouent complètement. La nuit est immense
C’est la fin d’une belle semaine, l’heure de faire ses valises, de laisser en partant des traces de son passage : masques, vêtements oubliés, et aussi les cris enfantins qui résonnent encore …
Rétrospective de l’été 2019 à l’écocentre de Laboule
1ère semaine de stage : Qi Gong et Nature
Le mois de juillet débute à peine, et pendant que la vallée du Rhône étouffe sous l’épaisse chaleur de la canicule, à Laboule, on respire. Il fait bon sous les châtaigniers.
La première semaine de stage s’annonce essentiellement féminine. La petite quinzaine que nous formons s’apprivoise bien vite, et on a déjà l’impression de se connaître depuis longtemps. Entre le Qi Gong matinal, au dojo ou sous les arbres, et les après-midis au jardin ou dans la cuisine, le temps s’écoule doucement, et les regards se teintent d’affection et de douceur. Nous sommes détendus et apaisés.
Lorsque la corne de brume annonce l’heure de se réunir, la gourmandise s’installe confortablement hors des fourneaux que la cuisine en musique remplit de saveurs. Les conversations s’étendent bien après le café sur l’avenir du monde, les langues se délient pour composer de belles peintures.
On dirait que chaque seconde a une âme : l’immobilité des silhouettes dans le dojo au petit matin, l’or de l’après-midi dans les toiles d’araignées, le langage des montagnes, de la lune éclatante et du vent obscur dans la nuit.
C’est déjà samedi, on a bien ri.
Les poitrines se gonflent d’affection. Les aurevoirs, comme tous les aurevoirs tendres, sont bien simples et après coup, on voudrait toujours en avoir dit plus. Des mois plus tard, je boucle Laboule :
Merci pour les beaux yeux, les confitures, les bavardages
Merci pour l’humour
Et merci pour l’amour.
Stage enfants Automne du 27 Octobre au 4 novembre 2018
Des woofeuses et woofers venus cet été reviennent nous prêter main forte pour cette semaine d’automne consacrée au stage enfants. Une bonne équipe, et nous sommes heureux de nous retrouver après ces quelques mois, de pouvoir échanger sur nos avancées dans la vie respectives.
Au programme : décavage de la salle du four à pain, qui sera la future cuisine collective. Grattage et enduit des murs, mise en place des systèmes d’écoulement d’eau. L’ouverture du mur a été faite par un professionnel, le rendu est superbe et laisse présager les nouvelles circulations dans la maison.
La chaudière est enfin arrivée ! Quelques finitions à effectuer sur le circuit des tuyaux afin de bien les isoler. Installation d’un atelier de fabrication d’arcs dans la salle des fêtes, car le temps pluvieux ne nous permets pas de nous installer dehors, comme à la belle saison.
L’atelier bois se mets en place, nous récupérons des planches pour en faire des cibles, et chacun circule d’établi en établi selon ses envies. On rabote, on dessine, on grave.
Nous décidons de graver des animaux totems sur les cibles. Burins, ciseaux à bois et gouges sont de la partie.
Nous installons également un stand de tir, afin de s’entraîner à décocher des flèches ! L’autre événement important de la semaine : Halloween !
Certains ont apporté de quoi se faire un déguisement, nous passons une bonne partie de la semaine à fabriquer petit à petit des costumes pour la fête des morts.
Ils sont tous affreusement beaux, affreusement effrayants et attendrissants, et nous faisons la ronde des maisons de Laboule, qui bien que peu peuplée, accueille avec générosité et bienveillance les enfants. Les douceurs pleuvent, la panier est bien lourd et les enfants ravis.
Au jardin, nous ramassons les dernières pommes, poires et les noix de la saison, et les transformons en compotes pour les prochaines occasions, afin de ne pas perdre les fruits du jardin.
Nous pouvons profiter aussi de quelques courges, de plantes aromatiques.
Malgré la pluie de milieu de semaine, nous n’avons pu faire la cueillette des champignons, ceux ci n’ayant pas souhaité pointer le bout de leur nez. La prochaine fois !
Stage Yoga du 11 au 17 août 2018
Armelle et ses élèves arrivent, c’est un super groupe de femmes. Après trois semaines d’Ardèche, nous pouvons nous permettre maintenant de faire guide de randonnée, après avoir écumé les différents chemins de promenade lors des précédentes semaines.
Chemin de pierre vers la clède.
Stage 1 Qi Gong / Arts Martiaux chinois et Nature Du 4 au 11 août 2018
Changement d’atmosphère pour cette troisième semaine. Plus calme et reposante que les deux précédentes, intenses et solaires. Les chantiers vont toujours bon train, on se donne de la peine pour faire avancer les choses.
Nous refaisons le sol de l’ancienne bergerie, qui servira d’atelier pour les outils du jardin. C’est un gros travail car il faut égaliser le sol, qui sera sur deux niveaux. Beaucoup de pierres sont déplacées et réutilisées. On continue le travail de finitions sur la clède.
Stage 2 JUJITSU ET NATURE Du 28 juillet au 4 août 2018
Le stage des grands enfants commence !
Petit aparté : Les arrivées et les départs se font les samedi. Je viens de passer une semaine incroyable avec les enfants, qui nous quittent au bout d’une semaine pour poursuivre leurs aventures estivales, et les nouveaux stagiaires arrivent au compte goutte jusqu’au soir.
L’été, le samedi devient alors un moment de transition très particulier où l’on dit au revoir, et où l’on accueille de nouveaux arrivants, où les énergies et dynamiques changent pour faire place au nouveau groupe constitué.
Samedi soir, tout le monde est arrivé, et nous nous retrouvons au dojo pour jouer ensemble, soirée qui donnera le ton joyeux et léger de la semaine !
Au menu des stagiaires, une heure de Qi Gong à la fraîche pour ceux qui le souhaitent (et tout le monde y a participé) et dans la forêt, juste après le petit déjeuner.
Puis s’enchaînent les trois heures de jujitsu au dojo.
Le midi, le déjeuner est préparé par Lucie, qui nous gâte et nous régale.
Nous avions fièrement exposé au dojo les masques des enfants, et ils ne sont pas passés inaperçus ! Les adultes aussi se sont pris au jeu, et on voulu leur masques, dans la continuité de ce que l’on avait fait la semaine précédente.
De même, tout le monde s’est pris au jeu et chacun a pu se faire un avatar fait main.
Cette semaine, il y avait l’inauguration de la clède, et la fête de l’écocentre. Nous avons tous réussi à préparer avec ce que nous trouvions des décorations, des photophores afin de rendre hommage à cette rénovation. C’était également l’anniversaire de Flora, une des woofeuses présentes, nous avons donc fait une pierre deux coups, ce qui a rendu le moment d’autant plus beau ! Nous avons beaucoup dansé, beaucoup ri, et les étoiles nous ont entendus jusque tard dans la nuit.
Nous avons aussi gravi une montagne. Pour de vrai. Je pourrai sûrement le mettre sur mon CV.
Stage 2 ENFANTS Du 21 au 28 juillet 2018
C’est parti pour un mois de stages en Ardèche, 4 semaines riches et intensives.
On commence l’été avec le stage enfants. Comme d’usage, les enfants pratiquent le judo le matin, les après-midi des activités diverses sont proposées. Particularité de ce stage d’été : nous proposons un atelier création de masques, car nous prévoyons en fin de semaine une “fête de la forêt”, dont le contenu restera mystérieux jusqu’au dernier moment. Les enfants accrochent de suite, et s’investissent pour faire et finir les masques qu’ils porteront pour cette fête. Nous arrivons même à commencer à fabriquer des boucliers et des bâtons de bois gravés pour compléter la tenue.
C’est en fin de semaine, lors de la grande journée de randonnée, masques accrochés aux sacs et bâtons en main, que nous célébrons la “fête de la forêt”. Dans l’après-midi, nous redescendons en traversant une forêt de hêtres centenaires. Un espace particulier se dégage de cette forêt, un aménagement de pierres en forme de carré, et nous nous y arrêtons un bon moment. Ce sera l’endroit !
Fête, rituel symbolique, marche et rencontre, passage. Nous rendons symboliquement hommage à cette forêt de hêtres, poumon de la montagne.
Le lien à l’enfance, et le lien entre les enfants et les adultes, sont évoqués, chacun déposera dans ce moment ce qui lui appartient. On en ressort grandi, et heureux d’avoir fait de cette marche un moment dont tout le monde se souviendra, parce qu’il aura été vécu sincèrement et collectivement. Musique improvisée et danses, c’est le fait d’être ensemble et de vivre ce moment pour et avec les enfants qui en fait un instant précieux.
De nombreux woofeuses et woofers, nous étions encore une bonne quinzaine à partager au quotidien l’espace de l’écocentre, à travers de nombreuses activités. Tout le monde se croise, se rencontre, échange, partage.
Les chantiers avancent, la clède a sa baie vitrée, et l’on devine mieux ce futur atelier avec envie, tant les matières et particularités du bâtiment ont été respectées.
C’est l’été, il fait chaud, et les baignades de l’après-midi sont évidemment les bienvenues ! Nous avons écumé les différentes cascades des environs et avons consacré de nombreux après midi de détente près de l’eau. Nous faisons les lézards sur les pierres ardéchoises chauffées par le soleil, entre deux bains rafraîchissants et vivifiants.
Particularité : nous sommes nombreux à nous croiser le matin, au réveil, et avant le petit déjeuner, au dojo qui est en accès libre jusqu’à l’heure des cours. Pour quelques mouvements de yoga, des étirements, de la méditation ou encore des enchaînement chinois ou vietnamiens, selon les spécificités de chacun. On s’invite, on partage ses pratiques, et l’on commence en douceur la journée.
Stage 1 ENFANTS Du 21 au 28 avril 2018
Deuxième séjour à Laboule, cette fois-ci pour le stage enfants. Cette semaine, les enfants sont à l’honneur. Le matin est consacré à la pratique des arts martiaux, aux chantiers et au jardin, selon les activités de chacun.
Les enfants participent à la vie commune, en apportant leur pierre à l’organisation générale (ils mettent la table avec tout le monde par exemple). Beaucoup de jeux, notamment dans les cabanes qu’ils ont construites, au sein du Dojo, dans le jardin.
Ils bricolent leurs propres jeux et se fabriquent leur univers, étroitement lié à leur environnement. Ils ont une forte conscience déjà du collectif et sont très autonomes dans leur façon de gérer le groupe qu’ils constituent. Les différences d’âges ne sont pas un frein, au contraire les valeurs d’entraide et de partage sont également au coeur de ce séjour. Le matin, je pratique avec eux sur les tatamis, pendant deux heures au moins.
L’on y approfondie la pratique que l’on a au quotidien au Dojo Shiseikan à Paris, mais l’atmosphère ardéchoise ajoute quelque chose de plus. Y sont ajoutés des jeux spécialement conçu pour cette environnement, des exercices avec des bâtons que les enfants ont fabriqués plus tôt ou lors de leurs précédents séjours.
La traditionnelle journée complète de randonnée dans la montagne, sous un temps magnifique, nous permet de rendre visite à cette nature encore préservée.
Du samedi 24 au mercredi 28 février Sortie Yamabushis d’hiver
C’est la toute première fois que je me rends à l’écocentre. Premier séjour d’hiver. Nous sommes une petite quinzaine, stagiaires et woofers confondus.
Feu de bois, ambiance hivernale et réconfortante. Nous sommes plusieurs à aimer cuisiner, et nous faisons des équipes pour tourner en cuisine, afin que cette nécessité ne soit une charge pour personne. Ces moments de cuisines partagés sont des moments privilégiés où l’on échanges ses astuces, où l’on fait découvrir des saveurs et où l’on apprend à faire connaissance. C’est toujours l’occasion d’échanger et d’avoir des conversations les plus diverses sur les inspirations et les aspirations de chacune et chacun.
L’atmosphère est ouverte, et bienveillante, joyeuse.
Le travail de chantier se concentre sur la rénovation de la clède, qui deviendra le futur atelier de poterie, et aussi la préparation du jardin pour le printemps prochain. Yves le menuisier, est là pour préparer la charpente du futur atelier de poterie (la clède est agrandie), et beaucoup de choses restent à faire : nettoyer et gratter les murs de pierres pleins de suie puis les enduire, enlever à la pioche le cisa (granit décomposé) du sol pour décaver, la charpente, entre autres).
Lorsque la neige se met à tomber à la fin du séjour (au moins 30 cm !) et que le travail en extérieur devient impossible, nous nous concentrons sur des finitions à l’intérieur de la maison (isolation, petites finitions bois).
Nous scions du bois également pour chauffer la maison, car la chaudière n’est pas encore arrivée.
Batailles de boules de neige, luge, randonnées et ski de fond sont au programme des après-midi, le matin étant consacré aux chantiers.
Les plus courageux ont eu droit à un bain dans des sources chaudes après le ski de fond ! A l’ardéchoise évidemment !
L’été 2017 à l’Ecocentre de Laboule
L’été pour les pratiquants du dojo Shiseikan est le temps des stages dans un lieu qui depuis 3 ans est en constante métamorphose, l’Ecocentre de Laboule. A travers cet article, nous avons voulu vous faire un peu mieux partager cette aventure où avant tout, en pratiquant avec cœur, il est donné à chacun la même possibilité de métamorphose.
Les stages
Il y a les stages propres au dojo Shiseikan (stage enfants, stage QI Gong et Jujitsu, Stage QI Gong et Arts martiaux chinois, sortie yamabushis) et ceux plus spécifiques à l’écocentre (chantiers participatifs, wwoofing, permaculture, résidence musicale). Cette année, nous avons eu début juillet deux semaines de chantier participatif maillé à notre premier stage de permaculture et à la présence discrète de 20 scouts ! Ce fût les semaines les plus chargées et studieuses de notre été.
Ensuite, les stages du dojo ont pris le relais, avec aussi le passage de nombreux wwoofers. Le stage enfants était une semaine en petit comité mais pleine de belles expériences. Tous les matins et dans un esprit ludique, les enfants pratiquent au dojo le matin et approfondissent les techniques de combat qu’ils ont pu aborder pendant leurs cours hebdomadaires au Dojo Shiseikan Paris. Les après-midi, petits et grands profitent de la météo estivale pour partager des moments sportifs, éducatifs et enrichissants : des balades, des baignades, des matchs de ping-pong, l’amélioration constante de la cabane, un atelier cuisine (gâteaux à la crème de marrons pour être plus précise !). Nous avons été ravis également d’accueillir en wwoofing Fanny et Johannes, une jeune couple Franco-Hollandais qui a entre autres comme projet d’ouvrir un écocentre, en espérant que votre venue à Laboule vous a conforté dans votre envie.
Le second stage était un mélange de Qi Gong et Jujitsu. Tous les matins, la majorité des habitants de la maison découvrait divers lieux pour faire du Qi Gong, qui est un art énergétique lié à la nature. L’énergie est différente dans chaque endroit, et peut être tantôt yang sur la colline du Champs de Mars, tantôt yin aux bords du point d’eau du Vignal, etc. Le groupe rentrait ensuite à l’écocentre, les pratiquants jujitsu d’un pas rapide pour pouvoir être prêts à temps pour une séance endiablée. Cette semaine, les habitants de l’écocentre étaient nombreux, ce qui demande une certaine organisation, tant au niveau des douches qu’à celui des repas. Chloé, la cuisinière des étés précédents, n’a pas pu venir cette année et nous avons donc tous pris en charge cet aspect-là pour nourrir tout ce petit monde (merci à Anouck et Clémentine !).
Enfin, le dernier stage a accueilli les pratiquants de Qi Gong et d’Arts Martiaux Chinois. Cette semaine était la plus calme, le groupe étant plus réduit et donc d’avantage soudé. La bonne humeur était au rendez-vous, tout comme l’affection, la solidarité et l’enthousiasme qui soudait le groupe.
Pour celles et ceux qui n’aurai pas encore regardé le diaporama sous forme de video, cliquez ici.
Mais pourquoi faire cohabiter cette diversité de stages ?
Il est intéressant de voir comment un groupe peut évoluer au sein d’une même semaine, et combien l’énergie des groupes est différente d’une semaine à l’autre. Et pourtant, chaque semaine était conviviale, chaleureuse, active, engagée et bienveillante à sa façon.
Les transformations du site lors de l’été
La reconstruction d’un pan de faysse (mur de soutènement en pierre sèche)
A l’intérieur de la maison, le plancher de la « chambre du four à pain » a été posé, poncé, huilé. Le but (et il a été atteint !) était que la chambre soit habitable pour les deux dernières semaines de stage.
Vous souhaitez vous inscrire aux prochains stages à l’écocentre de Laboule ? Téléchargez ici le bulletin d’inscription et remettez-le à Stéphane ou envoyez-le par mail à ecocentredelaboule@gmail.com
Et puis surtout, gardez un œil sur notre site car le nouveau catalogue des activités pour l’année 2018 devrait bientôt être accessible !
Stage Jujitsu de Mai en Ardèche
Nous étions 12 à baigner dans l’atmosphère lumineuse et vibrante du printemps des contreforts de la montagne ardéchoise. Dojo les matins à la fraîche et le soir, cueillette de cerises, jardin, baignades, marches nocturnes pour le lever du soleil rouge sur les Alpes, gastronomie (grâce à Léo). Comme à chaque fois, la nature, les rencontres, et les activités de Laboule ont permit un ressourcement si important et utile à nos âmes citadines.
Voici quelques photos qui illustrent bien ces moments de vie…
Prochain stage début août pour les pratiquants de jujitsu !
Stage enfants à Laboule – Avril 2017
Bonjour à tous!
Voici un petit récapitulatif de la semaine passée à l’Ecocentre de Laboule du 8 au 15 avril. Vous trouverez une courte vidéo souvenir en cliquant sur ce lien Youtube: Stage enfants avril 2017.
Durant ce stage enfants Nature & Arts Martiaux, petits et grands ont eu l’occasion de faire des activités absentes de la vie parisienne (comme par exemple, construire un compost à 3 compartiments à base de saccate, autrement dit les rejets sauvages du châtaignier).
Les cerisiers étaient en fleurs.
Les enfants étaient peu nombreux et ont donc pu créer des liens d’amitiés plus approfondis que dans le seul cadre du dojo. Ils ont appris à mieux se connaître, accepter les différences de chacun et s’entraider dans différentes circonstances (que ce soit pour un passage difficile dans une balade, la construction d’une cabane, ou la motivation pour aller se baigner).
En effet, les cours d’eau d’Ardèche en avril ne sont pas toujours très chauds!
Au cours de plusieurs balades dans les monts d’Ardèche, nous avons découvert des choses étranges… comme cette pelote de réjection, ou boulette de régurgitation venant probablement d’un rapace et qui, si on s’amuse à la décortiquer, permet de savoir ce que l’oiseau a mangé. Cela a tellement fasciné les enfants qu’Eloi a même décidé de la mettre dans son sac pour la montrer à sa famille!
Enfin, les journées étaient rythmées par les séances au dojo qui étaient l’occasion, entre autres, d’une partie de foot endiablée, de kata inventés, ou d’exercices un peu différents… le tout dans la bonne humeur!
Vous trouverez toutes les informations concernant les prochains stages en Ardèche sur notre site, rubrique “Programme”.
De plus, pour être au courant en temps et en heure de l’actualité de nos activités, nous vous conseillons d’aimer notre page Facebook: Ecocentre de Laboule ainsi que celle du dojo: Dojo Shiseikan Paris.
Merci de votre soutien et de votre intérêt!
Elinor
Lundi 6 février 2017
La vidéo de présentation du projet de l’Ecocentre est disponible sur le youtube « Ecocentre de Laboule » !
Vendredi 3 février 2017
Alors que les vacances d’hiver débutent, voilà pour nous réchauffer, les diaporamas des stages d’été, enfants et adultes, ainsi que celui du chantier participatif.
Vendredi 16 décembre 2016
Automne 2016, une semaine de stage à l’ecocentre de Laboule pour faire le plein de vie poétique! Laissons parler les images…
Voici une rétrospective sur les quatre semaines que j’ai passées à Laboule cet été, une petite fenêtre que j’ouvre mon expérience…
La vue que j’avais depuis ma chambre, chaque matin.
Bonne lecture!
SEMAINE du 16 au 23 juillet 2016 – CHANTIER PARTICIPATIF
Nous revoilà à Laboule! Bien des choses ont changé depuis que j’ai quitté l’écocentre en avril. Par exemple, la faïsse est désormais longée de plants de roquette, de courgettes jaunes et de haricots verts…
Cette semaine a accueilli plusieurs personnes qui étaient en transition : entre leurs études et le monde professionnel, entre des phases de vie différentes et entre divers pays (pour nos deux WWOOFers originaires des îles Canaries). L’écocentre aussi a vécu une sacrée transition cette semaine là : nous avons fini le plancher de la salle des fêtes, construit une rambarde d’escalier, enduit les murs de chaux puis gratté les pierres, prolongé la faïsse en bas du potager.
Yves, maître menuisier (entre autres… car Yves est aussi musicien et professeur), a guidé l’équipe du plancher de la rambarde dans un travail de précision. Il n’était pas rare d’échanger les progrès dans nos chantiers respectifs pendant le repas du déjeuner, et on entendait ceux qui étaient « au plancher » s’étonner du temps qu’il faut pour bien faire ce travail : une matinée pour quatre planches, parfois, est le temps qu’il faut ! En effet, on s’y reprend à plusieurs fois pour que les planches épousent le contour du mur et s’emboitent parfaitement.
Construction du plancher et de la rambarde pour l’escalier…
Bardage des murs…
Matthias, maître maçon (entre autres… car Matthias est aussi paysagiste, jardinier, et nous sommes plusieurs à penser qu’il pourrait avantageusement remplacer Siri) nous a épatés avec ses 1001 techniques pour enduire les murs. Une technique était de recouvrir totalement la pierre, une autre technique était de laisser apparaître la pierre légèrement en relief mais sans la détourer, encore une autre technique consistait à « laisser venir mourir l’enduit sur la pierre », il y avait des stucs à effet marbré, des enduits dans lesquels on mélange un peu de poussière pour donner un effet vieilli, des enduits que l’on recouvre de cire d’abeille… Ainsi, l’enduit étant maître du temps, il arrivait que nos journées soient rythmées par le travail de la chaux.
Nous journées étaient aussi rythmées par la délicieuse cuisine d’Emeline, qui a su jongler avec brio entre nos différents régimes (végétariens, sans gluten etc) en s’inspirant parfois de recettes véganes très savoureuses (nous sommes plusieurs à avoir noté la référence du livre qui l’a inspirée : « Vegan » de Marie Laforêt). Betty et Mamie Annie elles aussi nous ont gâtés en apportant une assortiment de fromages auvergnats, dont le ——- qui eut un succès foudroyant. (Nous y avons tous succombé.) Nous avions toujours hâte de nous retrouver à l’heure du repas, mais ne pouvions jamais nous fier au clocher du village pour l’indiquer, car ce clocher est digne d’une pièce de Ionesco : il sonne midi à 12h25 et dix-neuf heures à 19h25 !
Une sortie était proposée chaque après-midi, tantôt baignade, tantôt balade, parfois du temps libre…
… et nous nous cultivions avec des projections de film, et l’exposition d’art au village.
Exposition des artistes du village…
Voilà comment, rien qu’en une semaine, nous avons rendu l’étage supérieur sûr et spacieux, mais surtout prêt pour l’arrivée des enfants…
SEMAINE du 23 au 30 juillet 2016 – STAGE ENFANTS
Si vous me demandiez les moments marquants du stage enfants, je dirais : la dégustation quotidienne du pain au levain d’Olivier, la découverte des lucioles et la contemplation des kata inventés par les enfants. Les enfants, eux, vous raconteraient plutôt comment ils ont vu les anneaux de Saturne pour la première fois (je ne m’étendrai pas sur le pain d’Olivier, mais comme vous le constatez, pour moi il a détrôné les anneaux de Saturne). Grâce à un voisin passionné d’astronomie qui était en vacances avec du matériel de pointe, nous avons passé une soirée à scruter le ciel. Le télescope était relié à un ordinateur ; ceci permet de suivre une cible spécifique ; nous pouvions voir le télescope bouger « tout seul » pour se caler sur Saturne dans un premier temps, et ensuite sur une constellation (dont j’ai oublié le nom).
Une grande partie de cette semaine, consacrée de tout cœur et de toute énergie aux enfants, a été les jeux dans la nature. Il y eut de mémorables exploits de plongeons chez les petits et les grands, notamment deux WWOOFers ; les sauts périlleux, et saltos avant/ arrière d’Eric et Jean-Phi étaient de vraies performances et ont inspiré les enfants !
De retour à l’écocentre, les jeux de cabane étaient sans fin, et les enfants (bien filous) ont confectionné des pièges à adultes tellement convaincants que certains s’y sont pris.
Cette semaine là, la place du village a accueilli divers concerts…
Il y a une petite balade de 15min à faire à la tombée de la nuit où l’on peut, si on a l’oeil, repérer des lucioles. Au moment où nous nous découragions tous de ne pas en voir, j’ai aperçu quelque chose de vert fluorescent dans l’herbe. J’ai honte d’avouer que j’ai pris la luciole pour une diode électro-luminescente, tant elle émettait un rayonnement puissant, et j’ai passé mon chemin. Heureusement que l’un des enfants avait plus de bon sens ; après avoir délicatement posé la luciole au creux de sa main, il a couru nous rejoindre. Ainsi, grâce à Noé, nous avons tous pu contempler le merveilleux insecte !
Enfin, qui dit semaine d’arts martiaux dit pratique. Un moment particulier a eu lieu le vendredi matin : tous les adultes sont conviés à une démonstration. Nous avons vu des roulades, des combats avec et sans bâton, des katas traditionnels et des katas inventés. Chaque enfant nous a présenté un kata spontané, inspiré d’un animal qu’il choisit lui-même ou que Stéphane lui propose. Nous avons eu le droit à plusieurs katas de singe (le bonobo, le gorille, le chimpanzé), au kata de l’écureuil, du dragon, et d’autres qui m’échappent… J’étais impressionnée par le courage des enfants qui, bien qu’un peu intimidés parfois, ont osé nous montrer quelque chose qui sort des tripes (et du cœur). Chaque kata sonnait « juste » à sa façon, et certains évoquaient clairement l’animal choisi ; sans aucun doute, les enfants ont su donner sa dimension artistique à l’art martial.
Enfin, n’oublions pas le travail des WWOOFers en arrière plan. Grâce à eux, la salle des fêtes était prête à inaugurer le samedi 30 juilllet au soir !
Ainsi, la semaine du stage enfants fut remplie de jeux, de découverte, et aussi de succulence — comment oublier le gâteau au chocolat de Chloé, qui a marqué l’été de nous adultes aussi, disons-le !
SEMAINE du 30 juillet au 6 août 2016 – STAGE ADULTES
La salle des fêtes a bien porté son nom : nous l’avons inaugurée samedi soir, en compagnie d’une bonne partie des habitants de Laboule. Chloé avait préparé pour l’occasion une charlotte parfumée à la menthe du jardin, qui était aussi belle qu’elle était délicieuse… comme tous les plats de Chloé, d’ailleurs ! Aurélien, Aaron et Samuel ont joué pour le plus grand plaisir des convives. On peut dire que cette soirée là, et la semaine entière, avait une bande son : celle de « nos » musiciens. Tantôt du blues, tantôt de la country, tantôt des compositions originales, le doux son des guitares acoustiques, de l’harmonica et des voix nous a accompagné tout au long de la semaine.
Puis la semaine a commencée : un mélange de Qi Gong, de Yoga et de Jujitsu. Chaque matin, Stéphane nous amenait dans divers lieux pour faire du Qi Gong, qui est un art énergétique lié intimement avec la nature. Ainsi avons nous pu sentir : l’énergie yang du haut d’une colline très ensoleillée, l’énergie yin du Vignal à l’ombre le matin (le vignal est un point d’eau naturel, où nous nous baignons très fréquemment), l’immersion dans la vie animale et végétale de la clairière secrète au milieu des sapins… Chaque lieu vibrait avec une énergie différente, et les exercices spécifiques que nous proposait Stéphane faisaient ressortir.
Après la séance de Qi Gong, nous nous divisions en deux groupes : l’un des groupes retournait au dojo pour pratiquer le Jujitsu, l’autre groupe restait avec moi pour pratiquer du yoga. J’avais été amusée par le retour des participants le premier jour : sans nous consulter, Stéphane et moi avions travaillé des notions très reliées. En effet, le groupe de ju-jitsu avait travaillé sur le déracinement de l’adversaire ; le groupe yoga avait travaillé sur l’enracinement.
Les ateliers ju-jitsu et yoga évoluèrent en parallèle jusqu’au vendredi matin, où nous nous sommes retrouvés pour pratiquer tous ensemble. Comme lors de la dernière séance de la semaine des enfants, nous avons vu des katas improvisés, et Vivien a même mené un kata improvisé que tout le monde devait pouvoir (et a pu) suivre. J’ai d’autant plus apprécié cet exercice que ma vision des kata date de l’adolescence, lorsque je faisais beaucoup de karaté. A l’époque on m’avait présenté les kata comme des formes auxquelles on ne touche pas ; on pouvait mettre un peu de son esprit personnel dans les bunkai (les applications martiales du kata) mais on ne prétendait certainement pas inventer son propre kata. Si c’est pendant le stage enfants que j’ai découvert que l’on pouvait s’inspirer de la nature pour proposer son propre kata, c’est lors du stage adulte que j’ai découvert que le kata peut être une invitation dans le monde de quelqu’un. Ce kata que Vivien a improvisé pour nous avait beau ne pas être un kata classique, c’était un kata tellement personnel qu’il en devenait universel.
Après la pratique martiale, Stéphane m’a demandé de mener un exercice en relation avec le 5ème chakra. L’inspiration a fait son travail et je me suis tournée vers un exercice de chant. Nous avions passé une semaine baignant dans la musique, et j’ai demandé à chacun de choisir le son qui leur correspondait dans l’instant présent. Le son du groupe qui en résultat était ample et éthérique, presque (presque…) comme la mélodie qui accompagne les elfes dans le film du Seigneur des Anneaux. Ainsi, la semaine de pratique s’est close sur une note harmonieuse, à tous les sens du terme !
Comme toutes les semaines, le village de Laboule accueillait des spectacles : il y avait un concert à l’église, un concert en plein air et un représentation de théâtre en plein air par semaine. Cette semaine, nous avons eu le droit à une fabuleuse représentation de Cyrano de Bergerac, par « les Allumés de la Lanterne », une compagnie lyonnaise, mais qui était basée à Joyeuse pendant l’été pour jouer aux alentours le soir. Les comédiens étaient vifs et enjoués, et, élément qui a ravi les spectateurs, ils ont su se servir des décors de la place du village pour leur mise en scène avec beaucoup d’inventivité et de justesse. C’était presque un jeu de chat et de souris : tour à tour acteurs et spectateurs échangeaient de place, entre la place de la mairie, les escaliers qui y donnent, et l’aire surélevée où il y a de l’herbe. Il y avait une scène où certains spectateurs étaient même invités à rejoindre les acteurs à table pour un banquet (où les pommes étaient fausses, mais les mais les petits financiers étaient vrais !!). J’ai eu la chance d’en faire partie, et c’était vraiment merveilleux de voir le jeu d’acteur aussi près. Plusieurs d’entre nous avons interagi avec les acteurs d’une façon ou d’une autre ; un peu plus tard dans la scène du banquet, Balthazar a été déplacé de genoux en genoux, et pendant la scène du balcon, il y avait un écho très amusant ce qui se passait au premier plan entre Roxanne, Christian et Cyrano et ce qui se passait en arrière plan, où Jo était perché sur un mur avec une enfant.
Chloé était à fond. Nous avions beau être plus de 30, ses mets ravissaient tous les sens : toujours délicieux, toujours merveilleusement présentés. Malgré notre grand nombre, je pense que c’est la semaine où l’aspect logistique était le plus fluide: chacun a vraiment mis la main à la pâte. Saluons Léo et Anaïs(chefs dans la vie, et qui ont pour ambition d’ouvrir un restaurant dans le sud), qui ont assuré le repas de la demi-journée de congés de Chloé.
Evidemment, il y avait des balades, des baignades…
… et une quinzaine d’entre nous avons fait une marche de nuit. Selon ceux qui avaient l’expérience des sorties yamabushis, cette marche avait le même esprit de dépassement de soi. Nous sommes partis du site d’escalade de la Coucoulude peu avant le coucher du soleil, destination le pan de sommet en face où la nuitée dehors eut lieu pour la sortie yamabushis de février. Arrivés là haut, nous avons partagé un fameux, somptueux, délicieux dîner : du fromage de chèvre frais succulent qu’on avait acheté à Loubaresse, du saucisson et du vin. Ensuite, nous avons suivi un chemin large, peu dénivelé et peu caillouteux ; il était donc possible de marcher le nez en l’air et contempler les étoiles. Quel ciel !! Je ne savais plus où donner de la tête. Les choses se sont corsées lorsqu’il a fallu presser le pas et descendre pratiquement à pas de course des chemins caillouteux, avec une lampe frontale pour un groupe de deux ou trois personnes. Nous avons tous goûté à l’épreuve physique qui nous oblige à fonctionner au delà notre zone de confort, d’où l’esprit de dépassement de soi qui caractérise les sorties yamabushis. Certains d’entre nous (mais pas tous) étions frustrés que le rythme soit si soutenu, j’étais fatiguée, mais le moment est venu où il fallait accepter que la seule façon de rentrer, c’était avec le groupe. A partir de ce moment là, la difficulté physique de l’épreuve a été dissoute par l’énergie et la cadence du groupe qui avançait en portant chacun. La marche en est devenue méditative.
Un grand moment de la semaine, peut être même LE grand moment de la semaine, c’était notre après midi dans les tourbes de Montselgues. Dans un énorme champ près d’une bâtisse en ruines, nous nous sommes installés pour écouter nos musiciens, prendre un goûter…
Elise y a mené un atelier de peinture à deux. Nous étions mis en binôme avec quelqu’un que l’on ne connaissait pas forcément très bien, puis chaque peintre a choisi son pinceau et ses couleurs, et le binôme partait s’installer dans un coin. Elise passait parmi nous en retournant le tableau de 90° ou 180° ; elle nous invitait à échanger nos pinceaux ou nos couleurs ; elle nous proposait d’échanger de place avec notre partenaire ; elle nous montrait notre œuvre de loin. Grâce à ces interventions, chaque binôme a créé quelque chose de très unique, d’expérimental, et tous les participants furent enthousiasmés par cette activité. Merci Elise de nous avoir aidés à (re)découvrir une créativité qui est à l’écoute de l’autre !
Comme à notre habitude, l’exposition officielle des œuvres se fit en musique dans la plus douce et la plus champêtre des ambiances…
La semaine se clôtura vendredi soir avec encore une superbe soirée. Après la musique live, Aaron a pris le relai, et grâce à lui, nous avons tous dansé loin loin loin dans la nuit. L’affection, la solidarité et l’enthousiasme qui soudait le groupe était claire : tous âges et toutes nationalités étaient en symbiose.
SEMAINE 6 au 13 août 2016 – CHANTIER PARTICIPATIF
La quatrième et dernière semaine de mon séjour à Laboule se raconte surtout en photos, parce que nous avons apporté plusieurs changements à l’écocentre, tant au niveau de la bâtisse qu’au niveau du jardin.
Je vous propose donc un récapitulatif sous le format de photos « avant », « pendant », « après » !
Le jardin qui se transforme en potager, avec des mesures anti-sanglier sérieuses…
La reconstruction du pan de faïsse qui s’était éboulé lors des inondations il y a deux ans…
L’aménagement d’un tuyau de drainage, pour protéger une autre faïsse d’inondations en permettant à l’eau de s’écouler (au lieu de faire gonfler la terre, qui ensuite presserait contre les pierres et détruirait le mur)…
La future salle de chauffage, qui était pleine à craquer de bois, a été vidée. Nous avons ensuite comblé les parties irrégulières du sol avec des tuiles, avant de recouvrir le sol d’une dalle de béton.
Préparations pour un deuxième abri-bois à l’extérieur; une pierre plate et accueillante a été choisie pour la partie du muret qui touche le mur de la maison, pour pouvoir s’asseoir et contempler la vue merveilleuse…
Construction d’un abri bois extérieur…
Continuation de l’atelier menuiserie…
Bardage du mur derrière la douche et des murs du grenier…
Arrangement et organisation du jardin…
Application d’enduit sur les murs…
C’était encore une semaine multiculturelle avec trois jeunes WWOOFers notamment : un Australien, une Néerlandaise, et un Français qui parle couramment breton, à 18 ans, d’où le fait que je l’inclus dans le groupe « multiculturel ».
Cette semaine là, le village de Laboule a accueilli « Les Tartuffes », un groupe de musiciens absolument GENIAL, qui nous ont tenu captivés, hypnotisés et dansants du début à la fin. Nous avons autant dansé pendant leur première partie du concert, qui était de la musique swing, que pendant la deuxième partie avec sa musique méditerranéenne (Algérie, Liban, Grèce, Iran…).
Nous avons fait plusieurs soirées à veiller les étoiles filantes, car nous approchions du 15 aout… il y en avait assez pour ne plus savoir quoi faire comme vœu !
Comme d’habitude, Chloé nous a régalé avec des plats aussi délicieux qu’appétissants…
En somme, et comme vous avez pu le lire, ces quatre semaines passées à Laboule étaient intenses et riches. Quel privilège d’avoir fait partie de l’équipe organisatrice ; grâce à cela, j’ai pu constater comment un groupe peut évoluer au sein d’une semaine, et combien l’énergie des groupes est différente d’une semaine à l’autre. Et pourtant, chaque semaine était conviviale, chaleureuse, active, engagée et bienveillante à sa façon ! Merci à Stéphane et à Florence de m’avoir accueillie pendant tout ce temps, merci à tous ceux que j’ai rencontré ; ces quatre semaines de « travail » m’ont paru être des vacances, et je sais que je ne les oublierai pas… A bientôt !
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ACTUALITÉS
Le 27 juin 2016 ** Une étape Pierre-Papier-Ciseau à l’écocentre **
Au cours de la semaine de chantier participatif du 11 au 18 juin, beaucoup de choses ont bougées à l’Ecocentre! La construction avance, le jardin s’embellit, l’espace de pratique du dojo devient de plus en plus resplendissant. Victor, pratiquant ferru et fidèle du Dojo Shiseikan Paris, était des nôtres. En ce moment, Victor sillonne le territoire français à la rencontre des initiatives qui sont orientées vers la construction et la fabrication durable, locale et humaine. Dans cadre de ce projet personnel et professionnel, il a rédigé un article sur l’étape qu’il a faite à l’écocentre de Laboule.
Nous vous invitons à lire l’intégralité de son article et de dévorer ses photos des yeux ICI, et vous suggérons de suivre le périple de Victor (qui a commencé début mai, qui se terminera fin juillet) sur son site www.pierrepapierciseau.com
L’écocentre accueille cinq semaines de stages cet été (chantiers participatifs, arts martiaux enfants, qi gong et nature, sortie yamabushi, yoga) donc nous vous disons à très bientôt sur cette page d’Actualités pour partager nos plus récentes aventures.
Le 17 mai 2016 ** la Chronique de Luhia **
Pour ceux qui ne me connaissent pas encore, je suis Luhia, j’effectue mon service civique au dojo depuis début avril. Le stage enfants d’avril a été mon premier contact à l’écocentre de Laboule et voici un petit article qui retrace la semaine que nous avons passée tous ensemble. J’espère qu’il vous plaira.
** Stage enfants Avril 2016 à Laboule **
Après un deuxième trimestre chargé, aidons les petits citadins à sortir de leur cage !
… en découvrant le magnifique site de l’Ecocentre de Laboule…
… chacun commence à se détendre.
Tous les jours, les enfants pratiquent au dojo le matin et approfondissent les techniques de combat.
L’esprit est ludique et léger!
Les enfants sont initiés à la pratique centrée. Lors d’un cours, Stéphane leur a expliqué la signification du « seiza », cette posture d’assise qui marque le début et la fin d’une séance. Au début du cours, le seiza permet de faire une coupure entre l’espace extérieur et l’espace du dojo; à la fin du cours, le seiza invite au recueillement et à l’intégration des fruits de la pratique. Cette posture aussi stable qu’une montagne enracinée semble statique de l’extérieur, mais elle est tout sauf passive. Il faut y dévouer sa pleine attention, et rester aux aguets, tel un cobra immobile mais prêt à jaillir.
L’après midi, petits et grands ont profité de la magnifique météo pour partager des moments sportifs, éducatifs et enrichissants:
des sorties escalade, de la randonnée
une balade avec Agnès, ancienne du village qui a parcouru avec nous les 7km aller-retour qu’elle faisait tous les jours pour se rendre de son hameau natal, Vallousset, jusqu’à l’école de Laboule. Elle a nous a régalés d’anecdotes qui ont surgies le long du chemin des écoliers: « On avait l’habitude de manger les raisins de l’agriculteur, et un après midi il s’était caché dans les vignes pour nous surprendre… », « Là où vous voyez tous ces arbres, eh bien avant c’était des pâturages pour les moutons et les chèvres », »Nous les filles, on devait faire attention en passant sous cet arbre, parce que les garçons couraient devant, y grimpaient, et nous faisaient pipi dessus! »
un atelier vannerie avec Marie-Hélène, qui nous a montré ses outils et ses techniques pour faire des paniers en osier (avec des anses en châtaignier), et des corbeilles en raffia et en ronces
baignade revigorante pour petits et grands téméraires dans une eau à 8-10°C
une sortie pique-nique sur les flancs du Tanargue et sa nature sauvage où certains se sont baignés de façon « accidentelle », cette fois là!
atelier potager avec Matthias, qui nous a appris comment faire les semis. Il y avait huit étapes (dont arroser les graines tout à la fin; pour le reste, demandez aux enfants, ce sont eux les experts maintenant !)
moments conviviaux de jeux et de gastronomie… et parlant de gastronomie, merci de tout coeur à Leila qui nous a gâtés avec sa délicieuse cuisine et des desserts deux fois par jour. Elle a ménagé avec brio nos régimes alimentaires (végétarien? sans gluten? sans gluten & sans oeuf?) et signalons LA DECOUVERTE CULINAIRE DE LA SEMAINE… une mousse au chocolat végane avec un ingrédient surprise. Elle est légère, que dis-je, aérienne!! Et elle a séduit tout le monde, même les non-végans… ce qui est franchement impressionnant.
En somme, ce fut une semaine de soleil, de partage et de liberté.
** la Suite **
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Avec gratitude et enthousiasme, je vous dis à bientôt!